Comment ne plus avoir peur des journalistes ?

On peut les craindre, on peut tenter de les éviter mais aucune entreprise et aucun entrepreneur ne peut s’en passer. Ce sont les journalistes.

Souvent peu familiers du monde de la presse et de l’information, les dirigeants et les entrepreneurs peuvent facilement se sentir mal à l’aise à l’idée de se retrouver en tête à tête avec un journaliste pour une interview ou, dans un cadre plus large, pour une conférence de presse.

L’essentiel est de préparer l’interview très en amont selon quelques principes :

Parler court et net : le temps de l’interview est court. Pour optimiser au mieux le temps de cette rencontre, il est impératif d’établir la trame générale du message et de s’y tenir en le ponctuant de phrases courtes et fortes, préparées et testées. Pas question d’essayer de les apprendre par cœur (le meilleur moyen de générer du stress et de favoriser le trou de mémoire !) mais en noter quelques-unes pour les avoir sous les yeux.

Parler simple : quelle que soit l’activité, il faut se souvenir que les journalistes ne sont pas des spécialistes : inutile de les noyer sous un jargon technique ! Il faut se souvenir que derrière le journaliste, il y a un lecteur qui n’est pas forcément un technicien familier du sujet en question. Il faut être pédagogue et limpide en s’appuyant sur un seul exemple mais bien choisi.

Parler au singulier : Ce qui accrochera le journaliste est la même chose que ce qui accrochera le lecteur : la singularité par rapport à la concurrence, la petite note qui fait la différence et qui retient l’attention : souvenir personnel, anecdote, petit détail… tout est possible !

Ne pas trop parler : parfois, l’ambiance aidant, on peut se laisser aller à faires des confidences. Erreur ! Le « off » n’existe pas. Un journaliste n’est pas un confesseur et la phrase de trop peut être aussi fatale que le verre de trop ! Inutile de dévoiler toutes ses cartouches, de jaser sur ses concurrents et de dévoiler de précieuses informations sur le marché. Le risque est que l’article, au final,  parle du marché, des concurrents déjà en place mais pas de vous !

Et puis, il ne faut jamais oublier une chose : de toute façon, quels que soient les efforts de préparation de l’interviewé, personne ne sera là pour tenir le stylo du journaliste quand il écrira son article… Surprise !