Gérer son stress, exprimer clairement sa pensée, respecter le temps de parole, donner du rythme à son discours, gérer les interactions avec le public… les bons orateurs maîtrisent tous ces aspects de la prise de parole. Et ce n’est pas le fait du hasard, ni d’un don particulier ! Voilà 7 trucs essentiels.
Il s’agit de mettre le public au centre et il est impératif d’adapter votre discours à ceux à qui l’on s’adresse : le journaliste a besoin d’une information, l’actionnaire d’un argumentaire d’investissement, le grand public de vulgarisation sur un sujet complexe, etc. Utilisez un vocabulaire adapté à vos interlocuteurs. Parlez chiffres à des financiers, technique à des ingénieurs, adoptez le storytelling pour faire passer un message à vos clients, etc. Préférez les phrases courtes aux phrases à rallonges dont on perd rapidement le sens.
Donnez du rythme et de la vie à votre intervention : un vocabulaire riche et varié, des mots en adéquation avec le ton employé, le sujet abordé et le contexte du message.
Les projecteurs sont sur vous, il faut l’assumer. En paraissant parfaitement à l’aise dans cette situation et heureux d’être là, vous gagnerez en puissance communicative. Une bonne communication orale est vive, assurée, résolue ! Soignez les premiers mots et, là aussi, tâchez de marquer les esprits. Vous pouvez commencer votre présentation avec une citation surprenante, qui attirera la curiosité du public. Autre technique : proposer un vote sur le sujet de votre intervention. L’orateur a ainsi de la matière pour rebondir. Il n’est plus seul face à son auditoire mais dans une conversation avec lui. Enfin, ne négligez pas l’introduction de votre sujet. Présentez-vous, énumérez les objectifs de votre présentation, dressez un plan et précisez le timing qui y est associé. Le public sait comme cela où il va avec vous.
La gestuelle, les attitudes, l’intonation, les regards et autres sont tout aussi importants que les mots employés. Il est donc essentiel de savoir travailler votre communication non verbale avant de vous jeter dans la fosse aux lions ! (cf. billet Comment maîtriser votre communication non verbale).
Vous veillerez notamment, lors de votre intervention à :
Évitez les longs développements qui risqueraient de perdre ou d’endormir votre auditoire. Il n’y a pas de sujets ennuyeux, il n’y a que des orateurs ennuyeux ! Optez donc pour un langage clair, un vocabulaire dynamique, qui ne rebute personne. Attention aussi à maîtriser votre débit de parole, les silences et les pauses. Il faut savoir s’arrêter, pour ne pas étouffer son public. Le stress fait parler vite, trop vite! Les silences sont une composante essentielle d’un discours. Les grands acteurs, les grands comédiens savent parfaitement en jouer pour souligner un mot, une idée. Une bonne communication procède par messages clés simples et brefs: réduisez de moitié, préparez des formules, des « petites phrases » bien rythmées, et vous doublerez d’impact ! Préférez les phrases courtes aux phrases à rallonges dont on perd rapidement le sens. Donnez du rythme et de la vie à votre intervention : un vocabulaire riche et varié, des mots en adéquation avec le ton employé, le sujet abordé et le contexte du message.
Cela peut paraître évident, mais une allocution qui part dans tous les sens ou mal adaptée en termes de durée, de fond et de forme, n’aura que peu de chances d’aboutir.
Par ailleurs, si vous ne structurez pas convenablement votre propos, vous risquez d’en perdre le fil à un moment ou à un autre et aurez du mal à capter de nouveau l’attention de votre auditoire. Architecturer votre intervention vous permettra de dérouler naturellement votre message et convaincre vos interlocuteurs .
Les grandes phases d’une prise de parole en public sont les suivantes :
Avoir l’air naturel et spontané nécessite beaucoup de travail de préparation. Répétez votre intervention devant un miroir, quelques proches qui pourront vous donner un feedback constructif ou bien encore filmez-vous. Cela vous permettra de repérer certains tics de langage ou de postures liés au stress. Vous pourrez ainsi les travailler et parfaire votre éloquence.
Visualisez mentalement votre intervention. Cela aide vous aidera à vous sentir plus à l’aise le jour J. Visualisez si possible le lieu, la salle dans laquelle vous ferez votre speech, votre tenue, les personnes présentes, etc. Vivez littéralement intérieurement votre intervention dans les moindres détails afin d’en maîtriser tous les aspects. Le trac du jour J vous servira ainsi de moteur.
Une présentation longuement préparée et répétée deviendra automatiquement plus naturelle pour l’orateur ! Mais surtout, ne vous risquez pas à tout apprendre par cœur! Une distraction, une interruption… et c’est le trou de mémoire. Apprenez en revanche à synthétiser votre pensée en bullet points et à improviser autour.